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FQ — 55 — ment veillait à ce que leur voyage ne fut exposé à aucun accident désagréable. On don- nait même une sauvegarde à celles que dis- tinguait leur rang. C’est ainsi qu'un officier, M. Kaminski, fut choisi pour reconduire à la frontière la femme du …
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er on Le grand-duc finit par céder, voulut voir M. Kaminski, et ce, qui confond toutes les réflexions, l’aborda avec obligeance, affec- tant de F'apercevoir pour la première fois. Peu de jcurs après avoir quitté le sol de la l'ologne, le Tzarévitsch, dans …
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Rpoes opposé une réfutation remplie de noblesse ei de talent. IL m'a semblé que je ne pouvais mieux faire connaître mes concitoyens qu’en | les laissant se peindre eux-mêmes, tantôt par leurs actions, et tantôt par leurs sentimens. Joffre donc ici une …
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— 61 — mais la réunion de ces deux qualités a fait de- viner son nom. Que n’ai-je pu conserver à cette production d’une plume distinguée sa touche mâle et vigoureuse. J'avais à lutter contre les difficultés d'un sujet qui n’a rien de féminin, et l'allure …
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Dao âme, ont su, avec un art que l'on ne saurait trop admirer, peindre sous des formes fan tastiques les souvenirs du passé, les douleurs du présent, et un pressentiment de l'avenir dont l’ardeur respirait un enthousiasme pro- phétique. Lorsque …
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— Observations d'un officier polonais SUR LE RAPPORT DES, A. I. LEGRAND-DUC CONSTANTIN ('). —— 0. - Les nombreuses feuilles périodiques pu- bliées à Varsovie, et qui me parviennent dans la campagne que j'habite, n’ont pas fait men- tion d’un rapport du …
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92 — 04 Je suis soldat, et j'avoue que l'accusation d’avoir manqué à notre foi a excité toute mon indignation, une indignation d’autant plus vive, qu'ici limposture s’unit à l'injustice. Il y a quelque chose dans lâme d’un soldat qui ne saurait supporter …
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ms. OÙ = combat d’une belle âme avec les paradoxes de la politique, elle traçait sur le plan de notre partage ces mémorables paroles : « Placet ! » puisque tels sont les conseils, telle est la » volonté d'hommes savans et habiles. Cepen- » dantil viendra …
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— 66 — ronnés des palmes du martyre nous l'avons accompli ce devoir cruel. Mais que serait le devoir, si ceux qu’il unit n’écoutaient pas également sa voix ? Quoi ! nos sermens n’enchaineraient que nous, el ceux qui nous gouvernent, libres de les violer …
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SR 67 _ ton frère Alexandre, nous consentimes à-te vouer obéissance, à suivre tes ordres et tes volontés, à accomplir jusqu’à tes désirs. Puis- qu’une semblable autorité t'étaitéchue en par- tage, dis-nous, toi qui répétais souvent que tout pouvoir vient …
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trophe les desseins impénétrables du Dieu qui t'a abattu, digitus Dei hic est. Ce sont les innombrables erreurs du Tza- révitsch qui, après lavoir long-temps menacé, sont comme un poids vengeur enfin retombées sur sa tête. Jamais il n’a conçu le vrai sens …
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prix de l’espionnage, ‘des délations, de tous ces vices d’une abjecte servilité. Pouvait-on en sa présence énoncer des principes indé- pendans, discuter une opinion politique qui n’eût pas été la sienne ? Jamais ! Tout avis con- traire à ses préventions …
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—— "MO — À tiale et fidèle du caractère du grand-duc et de l'époque que nous pouvons appeler son règne. Et d’où naïîtraient ses droits à notre fidélité et xnotre dévotment, lorsque le cœur polonais était frappé de tant de coups dou- loureux ? Quel chef …
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tend nous abaisser, nous soldats Qui plusque nous lui a été dévoué? Qui s’'empressaitcomme nous à accomplir ses ordres ? qui jamais, avec autant de répugnance , mais avec plus d’exac- titude, se plia à ses goûts pour des futilités puériles qu’un esprit …
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— 72 — Le Tzarévitsch s’abuse, s’il pense que la 5 nation et l’armée aient formé une conspi- ation contre lui, et que cette conspiration ait été dès long-temps combinée. Après l'in- compréhensible phénomène qui nous appa- rut tout à coup le 29 novembre; …
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LR ebee 7 capitale; elle parcourt toute l'étendue de la Pologne. Semblable à l'héroïne d'Orléans; notre jeunesse ignore elle-même d’où lui vient cette force devant laquelle le fils des Tzars a fui. Et nous, lorsque les conditions de nos sermens étaient …
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— 94 7. veines ; mais guerre au despote, à ses aveugles satellites, guerre à ses esclaves ! UN OFFICIER POLONAIS. …
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I [ex | Œraits Détachés. FIL. Dévoüment d'un général par ses soldats. — Fierté et déli- catesse. — Le lieutenant Wisocky.— Les deux fils du gé- néral Hauke.—Le baril de poudre. — Mot de M. de Novossiltzoff. — Premier parlementaire entre un officier …
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Le 29 novembre, M. Szembek, cantonné à un mille de Varsovie, ignorait que ce jour eût été marqué pour une grande entreprise, lorsque le bruit de la fusillade l'avertit qu'un événement extraordinaire se passait dans la capitale. Quel parti va-t-il prendre? …
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— 99 — Tous déclarent qu’ils n’obéiront qu'à leur commandant, et l'officier, confondu, est forcé de se retirer. Cependant les heures s’écoulent. Deux mille hommes, les yeux fixés sur la route de Var- sovie, gardent un profond silence. L’incer- titude, les …
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mn 8 point à se ranger sous les drapeaux de la pa- trie; mais qu'il regardait comme un devoir de loyauté militaire de reconduire jusqu'aux frontières du royaume celui qui jadis avait été son chef. En effet, M. Turno accompagna le Tzarévitsch; mais parvenu …
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vembre le nom du lieutenant Wysocki, de l'homme qui osa concevoir la plus glorieuse, la plus hardie des entreprises, et qui le pre- mier, fit retentir ces mémorables paroles : Frères! l'heure de la liberté a sonné! Une nation sensible et généreuse …
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— 86 — dans l'opinion publique. Ainsi les deux fils du général Hauke combattaient sous les dra- peaux polonais, tandis que leur père, aveugle instrument des volontés du grand-duc, rece- vait le coup mortel dans les rangs ennemis. Un ami vint annoncer ce …
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8r — l'énumération des forces redoutables de la Russie, et voulant apparemment se servir d’une comparaison neuve : « Monsieur, dit-il, » au parlementaire, la Russie est comme » un tonneau , et la Pologne comme un baril. — Ilest vrai, répondit l'officier …
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— 82 était de concentrer leurs forces auprès de Varsovie; l'ennemi semblait aussi éviter une rencontre. Au milieu de cette hésitation, on envoya de part et d'autre des parlementaires. Celui des Polonais était M. Rzewuski', aide- de camp du prince …
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169 — général veut mettre aujourd’hui à exécution. Je sais seulement qu’en marchant dans notre pays nous avons rencontré des troupes qui ürent sur nous. Je demande à mon tour pour- quoi vous nous attaquez? — Ainsi, vous ne reconnaissez plus l’em- pereur …
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— Je m'appelle Rzewuski, aide-de-camp du général en chef. — Du général en chef? qui donc commande ici ? — Dans cet instant, c’est le général Roh- land. — Ce ne serait pas M. Zy mirski ? — Non, Monsieur. Ici se termina cet entretien qui offre plus d’un …
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C0 de tout ce qu'on peut imaginer. Lorsque la première décharge de l'artillerie les assaillit , et qu’ils virent plusieurs de leurs camarades renversés à leurs côtés, aucun trouble ne dé- rangea l’immobilité du bataillon carré. Tous entonnèrent à la fois …
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= 06 — M. Sierawski, pressentant ce qu’elle pouvait contenir, reçut le parlementaire en présence de quelques officiers de la garnison, et l’en- gagea à ouvrir la missive dont it était porteur, afin d’en faire lui-même la lecture. C'était une répétition du …
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“A - Quelle impression à dû produire sur les assistans la noble fermeté de leur général, dans ces murs qui déjà rappellent de si grands souvenirs historiques. Le fort de Zamosc, construit par les soins et aux frais du célèbre Jean Zamoyski, est à la fois …