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1 99. Une compagnie de volontaires a pris le nom de Légion de la Mort; tous ont juré à la patrie de la délivrer ou de ne point lui survivre, et une téte de mort, unique ornement de leur uniforme, est l’emblême de ce terrible ser- ment. Ils obéissent à un …
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se Un soldat reçoit un coup mortel : Ce n’est pas ici que je dois mourir! s’écrie-t-il. Il se relève, fond sur l’ennemi, porte encore un coup qui étend à ses pieds son adversaire, et c'est alors qu’il tombe et rend le dernier soupir. Le commandant d’une …
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— Q0 — Un officier est blessé à la main, et son sabre tombe : 17 me reste la main gauche, Sécrie- t-il, et saisissant aussitôt l'arme qui venait de lui échapper, il étend à ses pieds deux soldats qui déjà le regardaient commeleur prisonnier. Au moment où …
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NE retenir leurs larmes, il dit à son officier, sans laisser échapper une plainte : « Sauvez-moi ; » mon colonel, je puis être encore utile à » ma patrie |» Grâce au ciel, on n’a rien à craindre pour la vie de cet héroïque enfant. M. Rzewuski, le …
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— 02 exploits du comte Louis Mycielski. Ce mili- taire intrépide est du duché de Posen, et comme tous les citoyens de cette province , il a bravé les suites que pouvait entrainer son dévoüment pour voler à la défense de la pa- trie. Aggrégé comme …
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O0 portent sur un manteau, un boulet arrache le dernier souffle de vie qui animait ce corps meurtri. Mycielski était père de famille; il a laissé une veuve aussi intéressante que mal- heureuse , et cinq enfans en bas âge. Au milieu des scènes tragiques de …
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co) 1er siasme. Ce n’est qu’à l’aide d’une béquille qu'il monte à cheval, et l'aspect de ce digne vétéran que les malheurs de la patrie ont arraché au repos que demandaient son âge et ses infir- mités, a quelque chose de solennel et d’au- guste. Un …
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LA proche. Sans le savoir, ils se sont engagés dans le même régiment. Mais la nécessité de se voir, les relations que le devoir leur impose, ne servaient qu'à faire ressortir leur animosité mutuelle. Enfin ils marchent tous deux au combat, tous deux se …
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= Ni ee et ils ne survécurent que de quelque semaines à la glorieuse journée du 19 février. Un soldat du 5° régiment de ligne, blessé à la bataille de Bialolenka , remit à l’un des inspecteurs de l’hôpital militaire, où on l'avait ramené, cinq roubles …
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AR l’armée vit arriver une troupe de cavaliers qui demandaient une place dans ses rangs. Leur chef était le comte Antoine Lancko- ronski, suivi de ses deux fils Jean et Henri. Ce digne citoyen venait dévouer à la patrie l'appui de ses vieux jours et ce …
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— g8 — chal a opposé toujours à l’impétuosité de nos braves. Pourquoi du moins ne reste-t-il pas fidèle à ce système? pourquoi la lutte dans laquelle nous sommes engagés ne reste-t-elle pas ce qu’elle est, ce qu’elle restera aux yeux de l'histoire, un …
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DT. Un courrier du maréchal Diebitsch à l'Em- pereur ayantété pris par un houlan, lui offrait 400 ducats pour sa délivrance. — Vous m'en donneriez /,000, répond l’honnète soldat, e suts Polonais, et je ne vous laisserais Pas pas- ser. Aussitôt il amène …
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DO vrir le fourgon, où, parmi d’autres effets pré- cieux, il se trouva plusieurs sacs de roubles ; alors on leur distribua cet argent en disant : Celui-là n'est pas à la nation, c'est votre prise, et vous ne pouvez plus le refuser. À la même bataille du …
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a OL 3 La guerre de Pologne, qui inspire un si vif intérêt aux esprits pensans , a dû leur offrir plus d’un probléme à résoudre. Jusqu’ici c’est tantôt dans les bulletins de notre armée tra- cés avec la rapidité et la noble franchise des Camps, tantôt …
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102 bien autre importance, je m'empresse de sa- tisfaire la curiosité ct l'attente générales au moins sur un fait dont l'originalité n’a pu échapper aux obse rvateurs. Après la bataille du 25 février, la triste nouvelle de notre chute, parvenue en un in- …
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— 103 — la garde. En effet, cette attaque fut exécutée avec une impétuosité foudroyante, et toutes les chances parurent se tourner contre nous. Le général Szembek est culbuté, le général Zymirskireçoitun coup mortel; Chlopicki, qui dirigeait tous les …
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= fo Les Russes attendaient les vainqueurs, ils aperçoivent une poignée de fuyards. On pré- tend qu’à cette vue un cri de surprise et de détresse s’éleva dans tous les rangs; l’armée entière, perdant à la fois le courage et l'es- pérance, se retira en …
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— 10 — la ville en publiant partout l’heureuse nou- velle. M. Alopéus commanda une illumina- tion. Son hôtel, surtout, devait être resplen- dissant de lampions, de transparens et de de- vises ; tout à coup, au milieu de ces brillans préparatifs, un …
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— 106 — » battent comme des bêtes féroces ! » M. le maréchal , reprit le comte Mycielski : « Par- » donnez si je vous fais l'application de votre | | » comparaison. Si bêtes féroces il y à, c’est | » vous, messieurs les Russes, qui leur ressem- » blez, …
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— 107 — » chacun un rouble, puis on nous à ordonné » de marcher contre les Français. — Contre » les Français ? Comment appelez-vous donc » le pays où vous êtes maintenant ?—La Bel- » gique. » Il est d’autant plus intéressant de trouver chez ces …
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— 108 — capitaine O***, pénétré d’une juste reconnais- sance, n’a plus voulu se séparer du généreux prisonnier; il a demandé que leurs lits fus- sent placés l’un à côté de l’autre, et jamais attachement mutuel ne fut plus dévoué et ne sera plus …
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— 109 — - FRAGMENT IH. APERÇU SUR LE CLERGÉ POLONAIS. Pourquoi notre clergé est à la fois orthodoxe et libéral. — Observations historiques. —Admirable conduite des prè- tres polonais pendant la révolution actuelle. — ques, religieux, prédicateurs. — …
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TRAD) = qui nous unit aux Français, nous serions in- justes si nous devions accéder à leur manière d'envisager cet objet important. Et le pour- rions-nous, lorsque nous admirons dans nos prêtres l’auguste union des vertus religieuses et des vertus …
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PRE — religion ont dû se confondre avec ceux de la liberté, et qu'il n’y a nulle difficulté à admet- tre l'alliance de la piété la plus fervente avec l’indépendance individuelle, là où les annales historiques en offrent un continuel exemple. Nourri dès le …
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ITS eux-mêmes aux délibérations législatives, ces défenseurs de l’ordre et de la tranquillité publique n’ont jamais pensé que l’auguste di- gnité d’une religion immuable püt être com- promise par les découvertes de la science du gouvernement. Jamais leur …
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— 113 — aussitôt les cloches de ces églises pour être fondues en canons. Plusieurs évêques ont cédé au trésor les deux tiers de leur revenu. On vit paraître des lettres pastorales sur le sort de la patrie. De toutes parts les chaires chré- tiennes …
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——. 14 | de Praga. Rendus aux mœurs du moyen âge, | ces respectables solitaires consacrent leurs [L loisirs à d’utiles et rudes travaux, et lorsque | la porte de leur retraite obscure se refermera {| sur eux, ils n'emporteront d'autre récom- pense que la …
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chante que l'amour du pays natal, ce senti- ment qui nait avec nous, est encore le der- nier lien qui attache l’homme à la terre , lorsque les illusions de la vie ne sont plus rien à ses yeux. Sur les confins de la Pologne et de la Silé- sie, au sommet …
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116 l'empreinte du calme et de la paix. L’œil plane sur des champs immenses dont l'aspect varie avec les saisons, avec les travaux de Pagri- culture, et de cette solitude on contemple seulement d’un point de vue plus élevé les soins, les espérances et les …
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= Gr = leurs variées des bannières et les costumes ca- ractéristiques du Morave et du montagnard de Bohême. Certes, ce n’est pas avec indifférence qu’en écoutant l'harmonie simple des canti- ques il reconnaïitra dans cesididômes divers une analogie qui …