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302 CONSIDÉRATIONS, 1607—1795 place assez forte repoussa leur tentative (#19). Cependant, ils avançaient, répandant le carnage ; les paysans nombreux ac- couraientse joindre. Les zaporoges fournissaientles armes aux paysans, et ceux-ci les conduisaient de …
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Ve IV. PERTURBATIONS 303 156. HUMAN, SUITES. Une foule de femmes, d'enfants et de vieillards , abandon- nés sans défense, parce que tout ce qui était en état de porter les armes avait joint les confédérés, s’était réfugiés dans les murs de Human …
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304 CONSIDÉRA'LIONS, 1607 — 1795 pillage de tout ce qui était resté dans les maisons. Boucherie presque sans pitié. Peu de monde réussit à se sauver, moins encore fut épargné par Gonta. Ceux qu’on laissa en vie furent baptisés par l'aspersion et admis au …
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mr RS EE _ IV. PERTURBATIONS. 305 envoyé en Sibérie pour toujours; Melchisedech fit un voyage en Sibérie, ensuite il fut récompensé par une abbaye dontil fut archimendrite, du resteil n’en rentra qu'une faible partie dans leurs iles, les autres étaient …
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306 CONSIDÉRATIONS , 1607— 1795. qui avait signé les confédérations, sans distinguer ceux qui hésitaient à les signer. H-est impossible de savoir le nombre de ceux qui périrent dans ces massacres, Ceux qui échappè- rent, le font monter à 200,000 …
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NP CPE ss IV. PERTURBATIONS 307 riale s’appesantit sur le peuple. La corvée était élevée à 150 jours par an; une capitation et les redevances gratuites (da- remsezizna) furent instituées. À ces conditions , lorsque le calme garantit la sécurité, les: …
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308 CONSIDÉRATIONS, 1607—1795 exécrable moyen du soulèvement général des esclaves contre leurs mäîtrés employé l’année dernière avec un si hor- rible succès dans une autre province. Les paysans litvaniens étant comme ceux de Podolie et de l'Ukraïne de la …
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PU RU ER UE Re ee 7 IV. PERTURBATIONS 309 jets qui croyaient qu'avec son retour leurs malheurs étaient finis. » O beata simplicitas! s'écrie l'évêque, écrivant, au ministre russe Stackelberg, qui était chargé par la tzarine de parler et. d'agir en faveur. …
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310 CONSIDÉRATIONS, 1607—1795. bles en Russie (dyorzanstvo, boïar). Au lieu de leurs officiers, qu’ils avaient toujours élus et des arbitres domestiques, de- vantlésquelsils venaientse concilier en.se donnant la main : la.cour de Petersbourg , leur envoya …
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IV. PERTURBATIONS. 311 ù | dangereuse par tous ces moyens, les zaporoges ; courant aux carnageside l'Ukraïne ; furent, comme nous l'avons dit, dé- “| truits en partie par les russes. Catherine El, ‘les insulta en J même-temps tien réparation pour la. …
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312 CONSIDERATIONS, 1607—1795. étaient les résultats nécessaires de la marche de la civilisa- tion. Dès que la nation, sortant de son engourdissement, cher- cha des lumières et commença à reprendreson sentiment, elle ne pouvait rester tout-à-fait sourde à …
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IV. PERTURBATIONS, 313 gne d’avoir donné asile à plus de 30,000 transfuges gusses, et peuplé la partie de l'Ukraïne, qui, pour séparer les deux états, devait rester déserte (427). Au retour du calme, vers 1778; plusieurs seigneurs plus opulents donnèrent …
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314 CONSIDÉRATIONS, 1607 — 1795. ciné qu’igvétéré , s'obstina:au progrès. La:crainte servait de prétexte pours’yopposer.Jean-JacquesRousseau, écrivant ses considérations sur le gouvernement de Pologne, sous l'im- pression desévèneménts-qui …
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. | Û è | L i e k ï ù h + h We ue bi | pe 1V. PERTURBATIONS 315 qu'une vengeance assouvie sur ceux quine changeaient pas leur système oppressif, mais. de longs-siècles décélèrent les dispositions paisibles du peuple de tout le-reste de la Pologne et de la …
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316 CONSIDÉRATIONS, 1607 — 1795 1572, dit-il, le clergé grec non uni avait conservé ses ancien- nes relations avec le patriarche de Constantinople ; mais à cette époque, la Pologne ayant une guerre à soutenir contre les Turcs, tout rapport avec …
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k a IV. PERTURBATIONS 317 suspects, et la diète, satisfaite d'avoir prévenu un grand dan- ger, voulut bien, par ménagement pour la Russie, ne pas sui- vre la découverte d’un complot dont elle était le premier mo- teur. Cependant elle lui porta des …
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318 CONSIDÉRATIONS, 1607-1795. être respectés. Elle statue qu’une loi particulière organisera unejuridictionpour le peuple; jusqu'à ce momént privé de la protection de l'autorité publique, En même temps, beaucoup de propriétaires se rapprochaient de leurs …
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RO + RUE ER R IV. PERTURBATIONS 319 hommes du pays, doués d’un esprit plus ardent et dévoués à la cause nationale , pensaient autrement ; aumoins ils comp- taient trouver dans la masse du peuple les défenseurs du pays etde l'ingrate république. Ils …
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320 CONSIDÉRATIONS , 1607— 1795. arrivées dans la condition des paysans depuis la chute de la Pologne, ni ce qui l’a détérioré , cela sort du cadre de mes considérations qui se renferment dans l'existence de l’ancien- ne Pologne. Mais je ferai remarquer …
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na oo bot nt Sn enedhianer sé ET sm dout + IV. PERTURBATIONS 321 vinces romaines ; la féodalité, en ÿ pénétrant, ne pouvait ja- mais s’y établir avec toutes ses conséquences ; leur participa- tion à des croisades variées, éprouvait des modifications loca- …
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322 CONSIDÉRATIONS, 1607— 1795. dignement d'aucun côté, La force brutale épuisait les deux partis, sans être appuyée par le but. Privée de l’idée, de la force morale, elle ne pouvait se prolonger et marcher gra- duellement; C’est la foudre, dont l'éclat …
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I DR IV. PERTURBATIONS 323 culteurs dans ces parties dénationalisées par le tiers-état. A mon avis, c’est la seule combinaison hypothétique qui con- vienne aux investigateurs qui voudraient prévoir et établir pour la Pologne les conséquences probables de …
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324 CONSIDERATIONS, 1607—1795 « carme scandaleux, enfin il était impitoyablement renvoyé de la chambre à cause de son non-catholicisme, comme le fut lenonce de Vielun Piotrovski en 1718. Les réglements législatifs des confédérations et des diètes de 1747 …
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IV. PERTURBATIONS. 325 ver qu’à l’époque des émotions religieuses et de l'infortune qui accablait le pays, le proverbe, qu’au moment de la terreur on a recours à Dieu (436), est devenu national, que la croyan- ce da peuple a vale salut de l’état, dans la …
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326 CONSIDÉRATIONS, 1607—1795. même sous ce rapport en contestation avec la politique de Rome, en éeartant sa doctrine sur les mariages mixtes, ne demandant jamais comme elle voulait la conversion des con- tractants, dispensant et bénissant sans égard …
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1V. PERTURBATIONS. 327 triche, n’était qu'un éclat d'illusion qui jetait ses dernières lueurs, « La bravoure et la libéralité ont suivi la destinée des richesses, dit un observateur contemporain, il ne s’en trouve presque plus, et cette nation, autrefois …
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328 CONSIDÉRAIONS ; 1607— 1795. basse plaine qui s'étend vers l'Orient du faubourg de Praga, se couvrit de haute futaye: Dans toute:la Pologne, on voit des forêts sillonnées par lacharrue, destraces d'habitations en dé- combres. La peste, le fer; …
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IV. PERTURBATIONS. 329 lence. Une masse très-considérable de la petite noblesse fut donc réduite à l’indigencé, elle aliénait ses petites propriétés terrestres à des hommes de la nouvelle fortune, ou en était dépouillée, ou même elle se vit asservie avec …
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330 CONSIDÉRATIONS, 1607 — 1795 167. DERNIÈRES AGITATIONS DE LA MULTITUDE NOBILIAIRE ET CONTINUATION DES CALAMITÉS. La diminution de la noblesse citoyenne était d'autant plus énorme, que d'un autre côté son nombre augmentait toujours, quoique ce n’était …
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ET LUMIÈRE 101 mentaire n'étaient pas capables de suflire à tous les besoins des écoles nationales. Cependant, tout ce qu’on est parvenu à faire a eu un succès immense. Le mode d'organisation des écoles et le plan d’études adoptés dans la république …