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— CHAPITRE XXXLE, — 133 Philippé IV avait envoyé le baron de Batteville en ambassade en Angleterre où était le comte d’Es- trades de la part de la France. Le comte de Brahé, ambassadeur de Suède, vint à faire sa premiére entrée à Londres. Les deux …
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RSS Er Se RE 134 — HISTOIRE DES DUELS. — et un ministre français, on puisse juger de la diffé- rence des temps et des personnages. Foyez tom. I, pag. 353. L'ambassadeur de Louis XIV , le comte d’Es- trades , avait pourtant fait ses preuves dans une …
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— CHAPITRE XXXEH — 139 Les duéls ont ordinairement lieu au pistolet, et le plus communément entre ceux qui prétendent à la qualification de gentleman , qui s'applique.en Angleterre à tous ceux qui n'étant pas nobles se croient néanmoins dignes de l’étre. …
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136 — HISTOIRE DES DUELS. — la procédure s'arrête dés les commencemens, comme dans les cas de suicide, par une déclaration de non lieu du Coroner. On sauve ainsi le principe en même temps qu’on en élude application. Cependant, les champions ne sont pas …
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— CHAPITRE XXXII. — 137 révélation. Helsham offrit de rétracter ce qu’il avait dit, si Crowther pouvait donner des preuves de la fausseté du fait qu’on lui imputait. Celui-ci accepta cette condition et se disposait à partir pour Londres, afin de s'y …
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Sc 138 — HISTOIRE DES DUELS. — que le combat aurait lieu par étiquette selon la coutume anglaise, c’est-à-dire au premier sang. Un débat s’engagea entre ceux-ci sur le choix des pistolets. Molony en présentaient qui étaient à percussion ; Grady obtint la …
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— CHAPITRE XXXIE. = 139 sous l'empire du droit commun qui punit Phomi- cide et les blessures, il n’en est pas de même des défis entre militaires. Ils sont l’objet d’un titre spécial dans le code appelé les Articles de guerre. Toute injure est sévèrement …
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140 — HISTOIRE DES DUELS. — tant d’instinct ! Les champions qui voulaient se mesurer, n'avaient ni épées ni sabres ; mais ils pre- naient des compas de mathématiques et des rasoirs. Une branche de compas attachée au bout d’un bâton, tenait lieu d'épée ; …
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== CHAPITRE XXXI, — 141 conservant toujours leur sang froid et leur gravité. Le combat ne se termine guéres que par Pépui- sement total des forces de l’un d’eux. Contusions, meurtrissures , perte de sang par le nez, les yeux, la bouche et les oreilles, …
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142 — HISTOIRE DÉS DUELS. — éclater de pareilles collisions que là où se concentre la principale activité de la vie sociale chez nos voisins, c’est-à-dire dans les débats parlementaires. C’est là que l’on peut étudier avec le plus de fruit la physionomie …
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— CHAPITRE XXXII. = 143 divisait les deux parties. Ils eurent pour seconds le général Macariney et le colonel Hamilton qui se battirent en même temps qu'eux, selon Pusage introduit en France par les mignons de Henri HF, mais qui commençait à tomber en …
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144 — HISTOIRE DES DUELS. — manda leur parole d’honneur de ne donner aucune suite à cette affaire. Lord Germaine le promit. M. Luitrel ne s’y décida que lorsqu'il se vit sur le point d’être arrêté et conduit dans la prison du sergent d'armes. Hume et …
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us CHAPITRE XXXIL. — 145 instant les sarcasmes les plus violens et les plus grossières personnalités. Peu lui importait d’être rappelé à l’ordre. Il n’en continuait pas moins ses diatribes. Le 2 juin 1760, il convoqua à Saint-Georges- Fields, une …
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146 — HISTOIRE DES DUELS. — caractère d’une véritable insurrection. Les prisons furent forcées, un grand nombre de maisons sacca- gées et plusieurs membres du parlement violemment mallraitts. Le lendemain , la populace maîtresse de Londres et de …
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— CHAPITRE XXII, — 337 tenus en conséquence desdits procès et jugemens, soient mis sans délai en liberté. » I s'agissait bien en effet au 17 décembre 1792, de punir le duel quand l'assassinat était à l'ordre du jour. Dés les premiers jours de ce mois de …
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338 — HISTOIRE DES DUELS. — assez pelt, aux formes grêles , à la physionomie eflilée , au front comprimé sur les côtés comme une bête de proie; à la bouche longue, pâle et serrée , à la voix rauque dans le bas, fausse dans les tons élevés, et qui se …
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\re — CHAPITRE XXII. — 339 dans le piège, son ton, son air et sa voix chan- geaient tout-à-coup ; on entendait le cri du chacal qui vient de saisir sa proie. C’est ainsi qu'il sacrifia Philippeaux et Camille Desmoulins ses camarades de collége, puis …
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340 — HISTOIRE DES DUELS. — de Tacite, dont il fait souvent le plus heureux usage. [1 lui emprunte ses énergiques couleurs pour tracer le portrait des Tibères et des Phalaris du comité de salut public. Sa réplique à Barrère sur les suspects, est …
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— CHAPITRE XXII. — 341 utilement ne nous manqueront pas. Alors l'amour de la Patrie me fera retrouver dans mon sein ce courage qui me fit monter sur une table au Palais- Royal et prendre le premier la cocarde nationale. » C'était en 1790 que Camille …
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342 — HISTOIRE DES DUELS. — Desmoulins, par l’intempérance de ses sarcasmes , s'était fait deux mortels ennemis. Il avait parlé de souffler sur Robespierre , et il disait de son lieutenant : Saint-Just regarde sa téle comme la pierre angulaire de la …
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— CHAPITRE XXI. — 343 Hébert, je suis à toi dans un moment, criait le Vieux Cordelier à son confrère, quand celui-ei le menaçait de sa pipe qu'il comparait à la trom- pette de Jéricho, parce qu'il lui suffisait de fumer trois fois autour d’une tête pour …
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RE) Ÿ 344 — HISTOIRE DES DUELS. — Malgré le vœu si énergiquement exprimé devant l'Assemblée Constituante dans les débats occa- sionnts par la rencontre de MM. de Castries et de Lameth, le pouvoir législatif ne s’est jamais prononcé sur la question légale …
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— CHAPITRE XXUI:+ — 345 Toute la période révolutionnaire que nous venons dé parcourir n’a té, à proprement parler, qu'une longue convulsion. Ge fut le règne de la force dans le plus haut dégré de rudesse et d'énergie. Ce n’était pas encore assez que le …
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RE, EE pr [TRE 346 — HISTOIRE DES DUELS. — à peine sortie de l'enfance, guidée par des oficiers improvisés et des généraux de vingt ans. Ge fut le temps des prodiges. L'émancipation plébéïenne est désormais consommée, et légalité civile a reçu la …
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ra — CHAPITRE XXII. — 347 gourmande, inondant le sol d’un millier de rejetons parasites, achevera d'en dévorer la substance. Les décrets de la Constituante seront entendus en ce sens, non pas qu'il n’y a plus de nobles en France, mais que tout le monde …
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CHXPEDRE X XIV, IIIe Période. — XIX.° siècle. — Liberté des duels. — Consulat et gouvernement impérial. C’est une question qui n’est pas sans quelque difficulté que celle de savoir à quelle époque il conviendrait de fixer le commencement de la sroi- sième …
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f le — CHAPITRE XXIV. — 349 La Terreur de 1793 a tué la Liberté de 1789. Dès ses premiers pas, celle-ci fut arrêtée par des monceaux de cadavres; Ze pied lui a glissé dans le sang. Après de tels précédens, le Despotisme était dans l'ordre logique ; il …
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350 — HISTOIRE DES DUELS. — tombeau de leur dynastie. Cette grande et solennelle expiation n’atteignit Louis XIV que dans sa posté- rité; mais plus éclatante encore de nos jours, elle a trouvé une victime personnelle dans Napoléon. Durant cette période de …
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— CHAPITRE XXIV, — 351 Général qui devint plus tard le 4.° de hussards. Une belle tenue, une grande dextérité à manier ses armes, montant avec grâce et assurance les chevaux les plus dangereux, chargé de dompier ceux qu'on désespérait de dresser, il fut …
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LR Sn 352 — HISTOIRE DES DUELS. — sous-ofliciers vinrent en masse chez le colonel demander sa grâce; ce fut bientôt une affaire de corps. Déjà on craignait dans l’armée qu’une trop grande sévérilé n’exaspérât les soldats, chez qui fermentaient aussi des …
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