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124 VoyYAGE DE pratiques de fa Religion. Ces Idolatres , : que l’on ne peut pas fe difpenfer d’appeller ainfi, malgré les fubterfuges de ceux d'en- tre eux qui font le meilleur ufage de leur lumiere naturelle , confeffent qu'ils rendent auffi quelque …
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FRANCors LEGUAT. 2f difüculté de me fervir ici de fes propres termes. 2» 55 2 25 35 )» 3 » 25 2 25 35 2» 25: 3 55 25 # Tz 25 » Quandle Peuple fe laffe, ils méprifent, ils injurient | ils battent leurs Dieux. Chien d'Efprit, lui difent-ils (comme s'ils …
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126 VovAcE DE quelques unes ; & j'ajoüterai que les Bou- chers béniffent leurs Chairs , avant que de les expofer en vente ; & que chacun bénit auífi fes viandes , avant que d'en manger. Le Maitre de la maifon répéte diverfes prie« res, &reitere plufieurs …
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lu LN Qj aeraureac sri iie Lam mnt Vilniaus Universiteto Biblioteka …
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| 2 €& Lil Qus e UT "v O Y À GE AVANTURES | FRANCOIS LEGUAT, & de fes Compagnons , EN DEUX ISLES DESERTES DES INDES ORIENTALES. B Avcc ]a Relation des chofes les plus remarquables: qu'ils ont obfervées dans l'Ile MAURICE à BATA- VIA , au Cap de …
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VOYAGE ET LES AVANTURES D E FRANCOIS LEGUAT. SECOTUDE- PXTIE, z^ ER vint. * apr ès nous étrerecom- ‘2 mandez à la Toute-Puiflance —4 adorable, à qui les Vens & la Mer obéiffent , nous nous rem- barquámes dans nótre pauvre Galére , le 21. de Mai , Mpcxcm. …
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2 V.o vy A'GE DE oint de vent ; & auffi pour fuivre plus exactement les balifes que nous avions plan- tées ; du forte que nous paflimes heureu- fementles Bryfans. Mais un moment après, un de nos avirons fe rompit , comme nous nous en fervions avec effort …
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ec FRANGOIs LEGUAT. un vent a/fe qu'ils auroient, diloient ils, tou- jours imfuiliblementen poupe. Bien nous prit, cependant , d'avoir pü remettre en état cetinftrument de nôtre délivrance, car le courant nous entrainoit avec rapidité , malgré le petit …
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A V o.Y A G E D:E avant en mer , parce que nous n'enten- dions presque plus le bruit des Brifuns. Nous avions toujours ramé jufque là, mais alors, nous ne nous fervimes plus que de la voile, & nous commençames un peu à ref- pirer. Le lendemain nous eumes …
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FRANCÇoIs LEGUAT. ne violente tempête. Le jour étoit fort {e- rain, mais fur le mid; le ciel fe couvrit, & verfa une fi prodigieufe abondance d'eau qu’elle auroit rempli la barque en fort peu de temps, fi nous n'avions pas continuelle- ment travaillé à. …
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ó V-o Y AGE DE tre calcul, & cette nuit fut la plus épou- vantable qu'il foit poffible d'imaginer. L'oura- gan que nous avions effüyé entre le Cap de Bonne-Efperance & YIfle de Æaftareigne , avoit été terrible.. Mais nous étions entre les mains de gens …
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FRANGors LEGvar. * en déliberation, fi nous abandonnerions le gouvernail , & fi, fans plus rien fonder fur la prudence humaine , nous ferions autre chofe qu'attendre, en pricres ,nôtre dernier moment ;- mais il fut arrêté que nôtre de. voir étoit de faire …
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9 Vo. Y GE DE nous avons tantót parlé n'ont, je cro:, ja- mais caufé tant de douces agitations dans une ame , que cet objet brute & confus en caufa dans la nótre, Lors que chàcun íc developa de dedans fon manteau ou fa cou- verture ; où il s'étoit comme, …
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de Ds en François LeGuarx. 9^ étourdis du báteau que nous chancelionscom- me des gens yvres, & que nous nous laiffions tomber méme , fans pouvoir réfifter à nos efpeces de vertiges. Mais un bon fommeil,. avec quelques rafraichiffemens que la chaffe nous …
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XO M-oYAGo5DE du plaifir à voir , aprés le long fejour de nôtre Ifle | où nous n'avions prefque rien trouvé qui nous eût été auparavant connu. Je m étois imaginé que mes Compagnons , dont les yeux étoient fi affamez de Femmes, ne pourroient s'empêcher …
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FRANÇOIS LEGUAT. II dati , & elt de Geneve... Comme nos Dé- putez alloient le chercher , (l'un desquels, pour le dire en paflant penfa mourir de faim dans les bois où 1l s’étoit écarté des autres) il arriva juftement qu'il paffà par le lieu ou nous étions …
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12s Vo y:A-G:E DE: joint; & nous arrivames heureufement au Port du Nord-Oüeft. Comme pour pré- * lude des malheurs qui nous devoient arri- ver , nous ne trouvames point l'ancre que le Commandant nous avoit promis. d'y en- voyer; & on ne nous donna pas …
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A LM. AS Vm. wu FRANGOIS LEGUA T: 13 & je dirai feulement en peu de mots , ce que ces deux hommes nous: aprirent. Ils nous racontérent que peu aprés qu'ils cu- rent levé l'ancre àla rade de Rodrigue le Capitaine avoit ouvert nos Lettres, les avoit lues …
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VOYAGE DE que les huit avanturiers qu’il avoit laiffez 2: Rodrigue pourroient bien tomber dans de grands befoins , & qu'il croyoit qu'il étoit de la charité de nous envoyer diverfes cho- £es dont il dit une longue lifte. Le Com- mandant, à qui le …
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FRANÇoIs LEGUAT. I$ Jean de la Haye , nótre Orfevre , qui avoit quantité d'outils fort pefans , & par confequent fort incommodes en voyage, fe réfolut d'en vendre une partie à un homme de même profeffion quife rencontra en mé. me temps que nous au Port de …
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16 V.e XA GE DUE qui avoit été furpris menaçant l'autre de - faire fes plaintes au Commandant. Com- me l'Orfevre de P?Ifleavoit diverfes fois trou- vé de l'Ambre gris à Afaurice , & qu'il fa- voit qu'il étoit défendu aux habitans d'en vendre ‘ni d'en …
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FRANGors L EcvA'. fr fimuler que ce ne fut de l'Ambre. Il ap- parut par leurs rufes, que la plus grande partie de cet Ambre avoit été fondu , fans qu'on füt ce que c'étoit, & qu'il n'en étoit refté qu'une petite portion laquelle fut re- préfentée , ajugée …
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x 18 Vovacr bre Rodrigue ; par la Haye 5. mais je n'infifterai pas fur cela davantage. Ce fut lui quiaiant: appris à Maurice ; que la Haye avoit don- né gratis un fi grand threfor , avertit, mais trop tard , que c'étoit de l'Ambre. J'ai dit que la …
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FRANGors LEGUAT. rg parler & de la faire brûler quelques jours apres. Au lieu de nous rendre nos voiles qui étolent faites d'une belle & bonne piece de toile de Flandres ; il les donna à fes chaf- feurs pour s'en. faire des habits ;. quelques inflances …
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20 M ovucE HE à toujours des efprits plus inquiets , & plus impatiens que les autres, deux d'entre nous, lesSieurs /a Caze & Teffard, projetterent de fe tirer de ce mauvais pas ou nous notis tr ouvions engagez ,.par un moyen qui, àla verité , n'étoit pas …
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‘FRANÇOIS LEGUAT. 21 ques femaines te pafferent fans quele Com- mandant témoigna aucune chofe ; faifant pourtant exactement obferver toutes nos demarches., de méme que celles des accu- fez. Mais voyantque le deffein qui lui avoit été découvert par le …