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Tf4 .Vov^Gr DE- commencer à peupler le Monde : & les Eves des fiecles fuivans ne nous font données,. telles qu'elles font, que-PoUv R PERPE- TUER L'OEUVRE. DE LA |CREA- TION. Silya iare efpece d'hommes, . qui femblables à ces vils Infeétes dont quel-- …
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Fa4NGors LeGvaT. type odieux, de joug & de fers à la douce union: de deux coeurs; mais fouvenons-nous qu'ón i ne s'ennuye jamais de poffeder-ce que l'on. chérit ; qu’on ne trouve point de fácheux - eíclavage à garder long-temps fon 'T'hréfor. Ici, nôtre …
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156 VovAGE DE temps 5. c'eff affez difcouru 5. fuivez moi, mes Amis, & fongeons au plütót à ce que nous devons faire pour partir d'ici. En effet, on fe leva brufquement 5... .& comme fi la queftion eût été décidée par un Oracle, on ne parla plus que de …
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FanANGors LrecvaTm. 17 cularitez dans un petit Ecrit dont je ne ferai pas difficulté de joindre ici la copie, parce que fi le Leéteur trouve que cela interrompe le fil de l’hiftoire qu'il cherche , il lui fera fort aifé de tourner le feuillet , comme je …
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158 . VoraAcE DE HOLLANDE. \ À peine commençois-je à revenir de l’étonnemenr: où j’étois, Qui me fembloit avoir été canfé par un Songe, Lors qu'une Voix m'appelle De dedans un Vaifean prét à faire Voile. Í y conrus, Et après une longue £9 dangereufe …
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A E. T FRANGOIS LEGUAT. 1f9 Et que jamais autre mal ne v'arrive, Que celui que je te voudrai faire Y : Au refle,. Fe n'ai pa te laijfer ce Mémorial, Dans une Langue qui ft plus wniverfelle, & plus honorée, Que left celle de la: glorienfe Gy redoutable …
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160 VovAGE' DE Lors que je me voi prét à quitter ton Air Salutaire; Ton bon Vis de Palmes ; tes excellens Melons; Tes Solitaires ; tes Lamentins ; Tes Cóteaux toñjours Verdoyans ; L'Onde pure de tes Ruiffeaux y Ton fécond ES riant Soleil; Et toutes tes …
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FRANxMcors LEgGUvAT. 1:61 Que le Ciel te garde à jamais, De la pernicienfe engeance de tout Animal . Qui, fans Sagefje, faus Vertu, fans Cœur, ES fant Honneur, Se prétend glorifier du beau nom de Noble! Que jamais clameur de Pauvre en détreffe , Ne [ait …
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162 X os'Ac: B)DS4 - ANe corrompe ni me desbonore les Loix Divine, Par fes Puerilitez , ou par fes Fables! Que jamais extravagant Dévot, N'expofe la Pieté en rilée! Ni ne rende lesWéritez facrées fufpectes, fcandaleufes, ou ridicules, A ceux qui manquent …
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FRANÇOIS LEGuAT. 16% - Fondée fur un préjngé populaire, À rendues celébres! id © Que jamais Echo de la Multitude -Ne foit écontd chez toi que comme un Echo! Que nul 'honête Larron, 69 Meurtrier, NEL faffe jamais un obligeaut métier ’attraper 1on Argent, , …
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, 164 7M oY AGE DE comme cet Auteur étoit en Afrique, avec Belliffaire; il trouva , dans une ville de Nwwidie, deux Colon- nes de pierre, fur lefquelles étoit gravée cette Infcrip- tion, en Langage Phénicien ; NOUS SOMMES DU NOMBRE DE CEUX QUI S'EN.SONT …
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Zom. I. Pag.164. 7 | | Mes T. Franeisous | * | Parringudsos.| | : Leguat. "n Pelagique Paulius | extreme Bexx xLo " | Sequentes. ‘Tacobus | de 1a Cafe. Fortuna Joannes Omni potens | estar. j mn: Ifaaccus 1 ineluctabue P oyer. 4 re Joannes. | FIL pofaére B …
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Vilniaus , t «!niversiteto 4 BibiroteKá …
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FRançors LEGUAT. 41 là fort dure, & de mauvais goüt ; de forte qu'heureufement , nous n'en mangcámes pueres. C’étoit un vrai poifon. Noustom- bâmes tous en foibkefle ; nous fuâmes ex- traordinairement , nous vomîmes jufqu’au fang, & cn mon particulier, je …
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ao VovAGE DE fons par devers lui, pour ne nous afläffiner pas, ou nc nous empoifonner pas tout ou- vertement. Comme nous n'avions aucune efperance prochaine de fortir de ce malheureux f&jour ,. il étoit à propos de menager beaucoup le ris que les …
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+. os "ow FRANÇoIs LEGUAT. 43 amufemens, J'ai dit que nôtre Rocher é- toit fitué entre deux petites Ifles, où l’on pouvoit aller à mer baffle, quoi qu'un peu difficilement ; & que dans l’un de ces Iflots, entre autres arbres , il y avoit quelques La- …
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l| n lu im ji i in | J fl [n i | E E E a 44 VOYAGE DE cette Ile, nous apportames trois ou quatre douzaines de ces jeunes oifeaux avec quel- ques vieux. Comme les premiers étoient fort gras & avoient bonne mine, nousen fimes rótir & nous les trouvames à …
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François LEGUAT. " cette faifon-là , nous nous dedommagions & für nos oeufs; fur tout quand notre péche % n'étoit pas heureufe. Quoi que plufieurs * de ces œufs fuflent prêts à éclorre, nous * mélions tout dans la fricaflée, & nous cro» *" quions tout de …
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46 Vot*tAGE DÉ Jes paffer fur nótre Rocher , & y faifoient leur ponte. Ils ont le cri preíque auffi fort que le mugiffement d’un veau ; & ils font un fort grand bruit la nuit : pendant lé jour ils étoient fort tranquilles , & fi peu farou- ches, qu'on …
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LES scs t CD -— «€». «e—- 2 * François LeGuar. igre ; on Sen peut fervir comme de taffes. Enfin la trop jufte crainte où nous étions. que quand il arriveroit quelque Vaiffeau, le. “Commandant ‘toujours inexorable ne nous voulut pas renvoyer ; nous fit …
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2 48 VovAGE DE cachions foigneufement ce nouvel efqui£ dans un trou du Roc. ll arriva une nuit w'un d'entre nous s'éveillant , & portant par hafard la vèe vets lide, appergüt un grand feu: il nous appella, & nous jugea- mes que c'étoit le Fort qui brüloit …
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wekp CX, € Wu CR T MEO | FRANCOIS LEGUA T. 49 elques circonitances de cet incendie, que j'ajoûterai ici file Leéteur me le permet. Le Commandant qui avoit fû qu’un Efclave Ne- gre avoit fait quelque friponnerie dans la cuifine, lui dit qu'il le feroit …
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go VovAGE DE fans regret. S'il avoit quelque deflein {e- cret , c'eft ce qu'on n'a pas deviné ; quoi qu'il en foit, perfonne ne fe trouva d'hu- meur à le fatisfaire. Au refte le Commandant s'émancipa , en cette occafion : car les injuftices de plu- fieurs …
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François LEGwaï. si n'en eümesaucune connoiffance. Le Com- mandant avoit défendu fous de grandes peines à nos matelots de nous en donner avis, par- ce qu'il jugeoit que nous ferions tous nos ef- forts pour y aller. On nous a dit depuis, qu'un des Capitai- …
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W o0 * Á/ Gr. DE trouvâmes fort difficile , & fort dangereux, de quelque côté que nous le confideraflions. On voulut lui en faire comprendre toutes les fuites. On lui repréfenta que le trajet étoit de plus de deux lieues; que fon radeau ne pouvoit être …
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François LEGuat. 3 es rien pour le détourner de cette funefte réfolution. Mais tout ce que nous pumes dire fat inutile. Il travailla feul à fon ra- deau, perfonne ne voulant lui aider à faire linftrument de fa perte. Ille compofa de bottes d’herbes | & de …
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VovAGE DE toit enleva fa fragile barque & l'emmena ; ce qui l'afligea extrémement. | Pour nous, nous en eümes d'autant plus de joye , que nous vimes qu'elle prenoit le large, au lieu d'aller vers l'Ile ,' & qu'elle étoit pouffée bien loin par un courant …
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FRANGois LEGUAT. $$ doute que nous étions effectivement réfolus de nous rendre maitres de !ui; mais 1l con- tinua de méditer la méme entreprife. Vo- yant qu'il lui &oit abfolument impoffible de faire un fecond radeau fans nótre confente- ment, il rélolut …
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fé VOYAGE DE du refte , qu'on ne pourroit jamais décou- vrir comment il auroit échapé du Rocher, ni nous foupconner d'avoir eü part à fon évafion. * L'autre Lettre étoit pourle Com- mandant: elle contenoit en fubftance que c'étoit lui quil'avoit contraint …
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p——— | ! } i | I | -à la nage, plütôt que de demeurer plus François LEGUAT. f? nicre qu’il nous avoit écrit qu'il la mettroit, mais cela na point été averé. Et environ deux ans après, comme nous étions au Cap de Bonne Efperance, un Vaifleau qui ve- noit …